La comparaison avec la chanson de Jacques Brel s’arrête là, car la Vendée est une terre de contrastes: entre mer et bocages, où l’odeur si particulière des fleurs de dunes côtoie le parfum soutenu des champs de maïs, de tournesols et des sous-bois ombragés, aux senteurs de menthe sauvage, où les cigognes cohabitent avec les ragondins, l’eau douce se mêle à l’eau salée. Et le soir venu, quand l’âme des moines fondateurs plane sur le marais, la lumière du soleil enflamme les éoliennes qui tournent doucement, poussées par le vent du large, c’est magique !
Et, je le jure, les vendéens n’ont usé d’aucune potion magique , décoctions ou autre Trouspinette pour nous soutirer de tels aveux. La Vendée en Solex, nous avons tout simplement a..do..ré !
Depuis Port Moricq, de petites routes ,en chemins, au coeur de l’arrière pays, traversant de jolis villages, les Solex ont roulé..roulé, parcouru des kilomètres, consommé des litres de solexine et usé quelques chambres à air.
Les Solex nous ont permis de faire de belles rencontres. Si il faut en retenir une, je vais rendre un hommage chaleureux à Jean-Jacques. Ce fût, comme une pêche miraculeuse. Car à Angles, lorsqu’on roule en Solex, certains murmurent à l’oreille de qui veut bien l’entendre, qu’il faut aller voir Jean-Jacques, » Là bas , sur la route de la Tranche ». Alors, n’y tenant plus, un jour nous y sommes allés. Là, Jean-Jacques et sa femme nous ont ouvert les portes de leur ..garage, et devant nos yeux ébahis, dix ans de travail, soixante ans d’histoire du deux roues et du Solex nous ont enveloppé d’une douce exaltation. Un petit musée privé, un bijou, une pépite !
Jean-Jacques et sa frétillante bicyclette qui roule toute seule, une énergie à revendre, l’oeil vif et pétillant, Jean-Jacques n’a eu de cesse de nous expliquer et de nous faire découvrir le fruit de son travail et surtout de partager son temps sans compter. C’est donc captivés et enchantés que le lendemain, animés d’une joie toute juvénile, nous sommes partis avec nos trois Solex sur les chemins de la région. Entre Angles et Bernard, nos Solex, roulent, tressautent, et virevoltent derrière Jean-Jacques qui a oublié son âge en chemin, car nous voici au pays des dolmens, des druides et des cairns, mais pas le temps de dire ouf, et au détour d’un buisson, nous voici télétransportés 4000 ans plus tard : la seconde guerre mondiale, 1940, les bunkers, la station radar de la Luftwaffe. D’ailleurs,au petit musée de monsieur Lachambre, trône un drôle de petit vélo pliant ,en quête de son histoire: il est question de parachutiste, de récits anciens qui ne demandent qu’à renaître. Pour Jean-jacques c’est juste une question de temps, nous n’en doutons pas!
Un grand merci, à vous et à tous ceux qui nous ont chaleureusement accueillis dans leur belle région, merci à Philippe et à Marie du Camping de Port Moricq, merci à Oualid et Céline, qui a obtenu haut la main son premier « Galet » ( c’est comme au ski), à toutes ces heures passées ensemble à discuter,et à refaire le monde.
Les Vacances en bref, c’est fini pour cette année..et..si l’année prochaine on y retournait ?
J ai eu le plaisir de rencontrer Valérie et Thierry cet été à Moricq, un couple charmant, avec de l’humour! Thierry m’a initiée à la conduite du Solex et j’ai donc découvert la sensation Solex (pas facile à prononcer) et c’était fort agréable!!
Certes, pas besoin de pédaler mais surtout on prend son temps sur un Solex!!
Alors avec en prime le soleil, une petite brise, une belle nature, des bébés ragondins qui nous regardent passer, il y avait des vaches aussi mais Valérie aime bien les petits ragondins , c’était vraiment très sympa!!
Alors merci Valérie et Thierry pour tous ces bons moments passés en votre compagnie et au plaisir de se revoir!